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    Les inventions de la vie…

     

    J’aime bien ce titre qui, paradoxalement, me rend optimiste.

     

    Vous avez vu, chacun de nous a vu, plusieurs fois, des documentaires sur le réchauffement de la planète, sur la prolifération inquiétante des gaz à effet de serre, ou bien encore sur la disparition accélérée de milliers d’espéces végétales et animales.

     

    La Vie fourbira t-elle, comme dans les vidéos que je publie ci-dessous, une de ces inventions dont elle a le secret, trouvant ainsi le moyen de stopper l’irresponsabilité des hommes ?

     

    Je le pense. Mais pour l’instant on ne lui laisse pas beaucoup de temps. N’oublions pas que l’unité de mesure, dans le processus d’évolution de notre planète, est le million d’années. Alors qu’il n’a fallu qu’une cinquantaine d’années à l’homme pour parvenir à détruire ce que la vie avait patiemment construit pendant des millénaires.

     

    Il faudra donc encore bien des catastrophes humanitaires, inondations, raz de marées, tremblements de terre, pour que cesse cette exploitation éhontée de nos ressources naturelles.

     

    Peut être alors sera t-il trop tard... Pour l’homme, c’est bien possible, mais pour la vie, je ne le pense pas.

     

    La vie reprendra le dessus. Elle finira par gagner. Mais il faudra du temps. Beaucoup de temps.

     

    Les vidéos qui figurent dans cette rubrique en sont la preuve.

     

    Il s’agit d’extraits de plusieurs émissions intitulées justement « les inventions de la vie », commentées avec humour et intelligence par Jean Pierre Cuny.

     

    Elles démontrent que la vie ne manque pas d’imagination. Mais contrairement à l’homme, elle inscrit ses interventions dans un vaste plan d’ensemble qui tient compte de tous les facteurs.

     

    Contrairement à l’homme, elle voit plus loin que le bout de son nez...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Les bourdons à trompe courte, Les bourdons à trompe longue, le cycle des bourdons, du Bourdon au chat..

    Etonnant !

     

     

     

     

     


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    J’ai eu la chance de voir et d’entendre Brel sur scène. C’était à Villeneuve sur Lot (47). J’avais une vingtaine d’années.<o:p></o:p>

     Il a commencé à pleuvoir peu après le début du concert. Personne, dans le public, n’a bougé, ni ouvert son parapluie. Nous étions tous soudés à cet homme dont chacun ressentait profondément la totale sincérité.<o:p></o:p>

     Brel vivait ses chansons, tendant ses longs bras vers nous comme pour nous associer à sa ferveur. Sa bouche « dévorait les étoiles », comme ces marins, dans le port d’Amsterdam.<o:p></o:p>

     À l’abri sous un chapiteau, il s’est alors avancé prés du bord de la scène et a poursuivi, sous la pluie, son tour de chant.<o:p></o:p>

     Nous étions tous trempés.  Lui aussi.<o:p></o:p>

    Mais la magie qui émanait du poète, sa force, son total engagement, nous liait plus sûrement à lui que le plus solide des cordages.<o:p></o:p>

     Je n’oublierai jamais ce spectacle.<o:p></o:p>

     J’étais déjà, à l’époque, un admirateur inconditionnel de l’homme. Je connaissais par cœur la totalité de ses chansons. Il m’arrivait souvent, le dimanche après midi, seul dans le séjour de la maison de mes parents, les fenêtres fermées, dans le noir, de brailler à tue tête « Amsterdam », «  Les bourgeois », « Les paumés du petit matin » en osmose complète avec les microsillons qui m’accompagnaient.<o:p></o:p>

     Brel en vidéo, c’est déjà quelque chose. Mais Brel sur scène, on avait du mal à s’en remettre….<o:p></o:p>

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    (15 Vidéos) <o:p></o:p>

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  • Pour Jeannot

     

     

    Comme une bougie dont le vent d'un seul coup

     

    Vient de souffler la flamme,

     

    Tu viens de nous quitter.

     

     Le filet de fumée qui emporta ton âme

     

    Se dissipe déjà,

     

    Nous laissant démunis.

     

     

     

     

    Cet adieu sans souffrance

     

    Soudain et imprévu,

     

    Ne comble pas la peine

     

    De te savoir parti.

     

     

     

    Jeannot...

     

     

     

    Ta chaleur manquera

     

    À tous ceux qui t'aimaient

     

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    Toi qui aimais les gens,

     

    Qui savais les comprendre

     

    Et qui prenais sur toi

     

    Pour ne pas les gêner.

     

     

    Toi qui aimais dresser

     

    Les tables familiales

     

    Faire cuire longtemps

     

    Et à tout petit feu

     

    Les mets si délicats

     

    Dont tu nous régalais

     

     

    Que de rires,

     

    De jeux,

     

    De joies,

     

    Et d'expériences,

     

    Nous avons partagées...

     

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    Je revois ton sourire,

     

    Quand tu nous accueillais.

     

    Quand tu voyais, ravi,

     

    Se vider la soupière

     

    De cette soupe de poissons...

     

    Dont tu étais si fier

     

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    Je savais ton désir

     

    De bien faire les choses

     

    Dans l'unique souci

     

    De nous faire plaisir

     

    -------------------------------------------------------

     

    Ton inquiétude aussi,

     

    Ton envie de comprendre

     

    Encore et toujours plus

     

    Afin de t'enrichir.

     

     

    De mieux savoir encore,

     

    Pour pouvoir mieux donner.

     

     

    Jeannot,

     

    Déjà...

     

     

    Tu nous manques beaucoup

     

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    Mais je peux te promettre

     

    Qu'à dater de ce jour

     

    Aucun repas de fête

     

    Ne se fera sans toi.

     

     

    Tu seras parmi nous

     

    À la place d'honneur

     

    Trinquant et buvant en famille

     

    Les grands crus du terroir

     

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    A bientôt, mon ami....

     

     

     

    Depuis ma campagne, le 9 Mars 2009

     


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    Georges BRASSENS

     

    Pourquoi Brassens fait il l’unanimité ? (Ou presque)…

     

     

    Parce qu’il est ce qu’il chante et qu’il chante ce qu’il est.

     

    Parce qu’il ne prétend pas (il le dit lui-même) à autre chose qu’a donner quelques minutes de bonheur à ceux qui l’écoutent et qui aiment ses chansons.

     

    Parce que c’est « un modeste ».

     

    Parce qu’on le sent mal a l’aise, timide, devant les caméras.

     

    Parce que son sourire est chaleureux et qu’il lui donne une beauté sans âge.

     

    Parce qu’il aime les copains et qu’il est, lui-même, « un copain ».

     

    Mais Brassens ne nous donne pas, que, « quelques minutes de bonheur »…

     

    Il se dégage de ses chansons une véritable fraternité humaine, qui, elle, perdure très longtemps. On a envie de le remercier d’être là. D’être encore et toujours là. De lui serrer la main. D’en faire notre copain…. Tonton… Tonton Georges. Notre tonton à tous…

     

    Toujours présent, même s’il a disparu de notre petit écran, même si on sait bien que l’on n’aura plus l’occasion de le voir sur scène, la guitare pendante au bout de son bras.

     

    Même si l’on ne sourira plus de ses clins d’œil furtifs à son complice Nicolas, discret personnage, moustachu lui aussi, qui grattait les cordes de sa contrebasse, en retrait, presque en coulisse.

     

    Même si l’on ne rira plus, spontanément, des regards d’excuse qu’il lançait au public en chantant : « Quand je pense à Fernande… »

     

    On trouve dans les chansons de Georges Brassens, les épices qui transforment un plat ordinaire en recette miracle.

     

    Ses paroles donnent du goût, de la saveur, de l’onctuosité.

     

    Ses rimes riches et si bien posées agissent comme le thym ou le romarin dans un plat provençal. Bien disposées, elles sont « la touche », la signature du chef.

     

    On savoure, en cherchant les ingrédients utilisés. Nos yeux s’élairent en les reconnaissant...

     

    On apprécie le mélange, on goûte la délicatesse.

     

    Notre palais en redemande, et on s’en va, content… On a l’impression, enfin, d’en avoir eu, pour son argent….

     

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    (14 vidéos)

     

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